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Voyage au pays du sang d'Idlir Azizaj, drame poétique

"Les dernières taches de la nation tombaient
sur une blouse blanche"
Voyage au pays du sang,
Idlir Azizaj
Voyage au pays du sang
Drame  poétique  avec Arben Bajraktaraj
Aurore Laloy
Constantin Leu
Texte Idlir Azizaj
Mise en scène Constantin Leu
assisté par Aurore Laloy
Une proposition du Service des Urgences Poétiques
NOTE D'INTENTION
" Voyage au pays du sang, c'est l'histoire de la chute de l’assassin dans l’œil de sa victime ." Idlir Azizaj
PRESENTATION DU PROJET
Voyage au pays du sang est un drame poétique d'Idlir Azizaj partant des onze articles de la loi du sang du Kanun.
Partant de ce code coutumier régissant la pacification des familles par la dette du sang  et la vendetta dans les montagnes albanaises, l'auteur  s'éloigne de la représentation traditionnelle  et formatée de la loi canonique pour offrir une experience poétique du texte plutôt qu'une narration morale ou humaine. S'appuyant concretement sur le texte de loi qu'il incorpore à ses poèmes, la proposition strictement matérialiste de la loi par l'auteur permet une envolée poétique saisissante.
"Je ne parle pas de la victime, je ne parle pas de l'assassin, ils font partie du paysage, je parle de l'éclat des objets qui sortent du texte. Sur scène, il n'y a pas de personnages dramatiques, il y a pour moi un verbe, un chant et un régulateur." Idlir Azizaj
Puis le texte et la vision décalée de l'auteur rencontrant le vivant s'incarne sur scène par un projet de théâtre mêlé à de la performance  et une mise en scène peuplée d'objets. Ainsi l'assassin et la victime ne sont pas des personnages dramatiques et l'interaction entre le texte, l'acteur, la vocalité et le performeur, de gestes et d'objets, fait de ce projet un acte proteiforme.
Sur scène, le verbe est incarné comme le sang se transforme dans le mot, comme une fileuse tisse une toile d'araignée et chante les mémoires qui ne se transmettent plus qu'à l'oral, tandis qu'un personnage muet joue le rôle du régulateur.
"La maison du mort, la justice, l'assassin."
Voyage au pays du sang,
Idlir Azizaj
DISTRIBUTION
Voyage au pays du sang
Texte : idlir Azizaj
Mise en scène : Constantin Leu assisté par Aurore Laloy
L'assassin et la victime : Arben Bajraktaraj
La fileuse : Aurore Laloy
Le régulateur : Constantin Leu
Production : Le service des Urgences Poétiques
Partenaire : Anis Gras, le lieu de l'autre à Arcueil
Partenaire média : Hôtel Paradoxe
"Le premier coup de fusil fut le mot"
Voyage au pays du sang, Idlir Azizaj

CLIQUEZ ICI POUR VOIR LE TEASER YOUTUBE

Le Voyage au pays du sang du poète albanais Idlir Azizaj est une traversée poétique des onze articles de la loi du sang du Kanun, code coutumier régissant la pacification des familles par la dette du sang et la vendetta dans les montagnes albanaises.

L'auteur propose une envolée saisissante s'éloignant de la représentation traditionnelle et formatée de cette loi coutumière pour offrir une expérience poétique du texte plutôt qu'une narration morale ou humaine. Puis le texte et la vision décalée de l'auteur rencontrant le vivant s'incarnent sur scène par un projet de théâtre mêlé à de la performance et une scénographie peuplée d'objets.

"Je ne parle pas de la victime, je ne parle pas de l'assassin, ils font partie du paysage, je parle de l'éclat des objets qui sortent du texte. Sur scène, il n'y a pas de personnages dramatiques, il y a pour moi un verbe, un chant et un régulateur." Idlir Azizaj

Dans la beauté hostile des montagnes balkaniques, j’incarne la fileuse du Voyage au pays du sang, qui chante les mémoires ne se transmettant plus qu’à l’oral et joue de l’instrument de la Justice. Unique présence féminine se dupliquant pour incarner toutes les femmes, mères, filles, soeurs, pleureuses qui apportent de manière discrète nourriture et réconfort aux cloîtrés ne pouvant plus sortir des tours pour cause de dette de sang. Mon instrument, tricorde conçu et construit pour l’occasion par le luthier Glenn Marzin, est un hybride entre le kemenche, la basse électrique et le violoncelle dont les cordes peuvent être pincées, frappées ou frottées avec un archet. Chaque corde de cet instrument insolite symbolise une des énergies fondamentales de la grande balance entre la vie et la mort : à droite une vie prise, à gauche une vie rendue, et au milieu le point d’équilibre.

Face à moi, au texte, le ténébreux Arben Bajraktaraj (l’assassin et la victime), et à la mise en scène évoluant sans cesse par les mains agiles et la présence magique du performeur de geste et d’objets Constantin Leu (le régulateur).

Distribution :
Voyage au pays du sang
Texte : Idlir Azizaj
L'assassin et la victime : Arben Bajraktaraj
La fileuse : Aurore Laloy & l'instrument de la justice conçu par Glenn Marzin
Le régulateur : Constantin Leu
Mise en scène : Constantin Leu (assisté d'Aurore Laloy)
Une proposition du Service des Urgences Poétiques

La première représentation du Voyage au pays de sang a eu lieu en Mars 2016 à la Maison d'Europe et d'Orient dans le cadre du festival de poésie "Le cercle d'Ottokar#1", en partenariat avec l’Ambassade d’Albanie, Le Printemps des Poètes, Anis Gras - le lieu de l'autre à Arcueil, Le Générateur à Gentilly. Merci à eux.

Pour en savoir plus :
>>> www.sildav.org/voyage-au-pays-du-sang
>>> www.printempsdespoetes.com/voyage-au-pays-du-sang
>>> http://association-albania.com/Paris/voyage-au-pays-du-sang

© Photos François Ramstein / Service des Urgences Poétiques 2016